Le bien-être animal : un engagement pour le futur

L’importance des animaux sur la terre n’est plus à démontrer. C’est la raison pour laquelle nous nous devons de prendre bien soin d’eux. Comment donc s’y prendre pour assurer un meilleur bien-être aux animaux ?

Le bien-être animal : qu’est-ce que c’est ?

Le bien-être de l’animal se révèle être l’état physique et mental positif en rapport avec la satisfaction de ses besoins physiologiques et comportementaux. Cette définition ne manque pas de prendre en compte ses attentes. Il est important de savoir que cet état varie selon la perception de la situation par l’animal.

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De manière plus approfondie, vous devez savoir qu’un animal ressent tout comme l’être humain, des besoins et des attentes. C’est uniquement en fonction des réponses à ces questions qu’il est capable d’éprouver des sentiments positifs comme négatifs.

Nous comprenons donc que le bien-être tient compte de l’état physique et mental de l’animal. Ces deux facteurs s’avèrent interdépendants l’un de l’autre.

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S’il est sujet à une bonne condition physique et mentale, nous pouvons considérer l’animal en situation de bien-être.

Le bien-être animal : Les 5 libertés individuelles

Nous ne pouvons parler du bien-être de l’animal sans énoncer ses 5 libertés individuelles. À cet effet, l’Organisation Mondiale de la Santé Animale a amélioré le concept pour mettre de la meilleure des manières, la lumière sur les besoins fondamentaux de cet être vivant. Les libertés individuelles ont toutefois été établies depuis 1979 par le conseil britannique sur le bien-être animal. Elles se présentent de fait comme les conditions que l’homme doit procurer à l’animal afin d’assurer son bien-être.

Les 5 libertés individuelles du bien-être animal comprennent entre autres : l’absence de faim, de soif et de malnutrition ; l’absence de peur et de détresse ; l’absence de stress physique et/ou thermique ; l’absence de douleur, de lésions et de maladies et la liberté d’expression d’un comportement normal de son espèce.

L’absence de faim, de soif et de malnutrition

En ce qui concerne cette liberté, l’animal doit impérativement avoir accès à l’eau et à la nourriture, et ce, en quantité. Le second besoin doit surtout correspondre aux besoins de son espèce.

L’absence de peur et de détresse

L’absence de peur et de détresse fait référence au faite que les conditions d’élevage ne doivent nullement induire des souffrances physiques à l’animal. Vous devez donc le traiter avec toute la délicatesse possible.

L’absence de stress physique et/ou thermique

Quant à l’absence de stress physique et/ou thermique, l’animal doit disposer d’un certain confort physique. Puisqu’après tout, il est aussi un être vivant !

L’absence de douleur, de lésions et de maladies

Il est important que l’animal ne subisse aucunement de mauvais traitement pouvant entrainer des douleurs. Il ne doit pas non plus être sujet aux blessures et doit être automatiquement soigné en cas de maladie.

Les conséquences d’une mauvaise prise en compte du bien-être animal

Une mauvaise prise en compte du bien-être animal peut avoir des conséquences désastreuses. Tout d’abord, une absence de nourriture et/ou d’eau peut entraîner la mort de l’animal. Si l’environnement dans lequel il évolue est sale ou inadapté à ses besoins physiologiques, cela induira des maladies qui pourraient être évitées avec un minimum d’effort humain. Les conditions de vie difficiles peuvent mener à des comportements inadéquats tels que l’apparition de stéréotypies comme le toilettage excessif ou encore les mouvements répétitifs. Les animaux soumis à ces types de comportements sont souvent stressés et leur santé mentale peut s’en trouver altérée. La production alimentaire elle-même pourrait voir sa qualité affectée par une mauvaise prise en compte du bien-être animal : si un animal périclite avant même qu’il ne soit abattu pour sa viande par exemple, cette dernière sera sans aucun doute corrompue et impropre à la consommation humaine. Il serait donc important que chaque individu prenne conscience que traiter correctement un animal va au-delà du simple fait moral mais contribue aussi largement au développement durable tant voulu aujourd’hui.

Les initiatives pour améliorer le bien-être animal dans l’industrie agro-alimentaire

Face à ces enjeux, l’industrie agro-alimentaire a commencé à prendre des mesures pour améliorer le bien-être animal. Certains distributeurs ont mis en place des chartes éthiques visant à garantir une meilleure prise en compte du bien-être de leurs animaux d’élevage. Les consommateurs font aussi pression sur les marques et les entreprises pour qu’elles prennent davantage en compte la souffrance animale.

Le système d’étiquetage « AB » (Agriculture Biologique) est un exemple de mesure qui vise à respecter le bien-être animal : il interdit certaines pratiques contraignantes telles que l’immobilisation permanente ou encore la castration sans anesthésie. De même, certains labels comme « Label Rouge », garantissent aux consommateurs que les produits proviennent d’animaux nourris avec des aliments de qualité et disposant de plus d’espace dans leur lieu de vie.

Beaucoup reste encore à faire : malgré ces initiatives prometteuses, elles ne sont pas systématiquement appliquées et contrôlées. Des associations se mobilisent donc aussi pour faire progresser ce sujet majeur : PETA par exemple mène campagne contre les conditions terribles dans lesquelles vivent les chiens et les chats dans l’industrie chinoise du cuir. Il est primordial que chacun prenne conscience du rôle crucial qu’il peut jouer afin d’exiger toujours plus de transparence quant aux conditions réservées aux animaux destinés à notre alimentation ou tout autre usage industriel.

Le bien-être animal doit être considéré comme une question de responsabilité publique autant que de conscience individuelle. Pensez à bien veiller à la qualité de vie des animaux qui nous entourent, non seulement pour leur propre bien-être mais aussi pour l’impact sur notre environnement et notre santé. Les initiatives prometteuses prises par l’industrie agro-alimentaire sont le signe d’un progrès certain, mais il faut continuer à exercer une pression constante afin que cette prise en compte du bien-être animal ne soit plus considérée comme un luxe optionnel mais devienne la norme dans toutes les politiques alimentaires.

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